Chirurgie régénérative

Dans le cadre d'une nouvelle approche, nous souhaitons injecter un matériau semblable au cartilage, cultivé à partir de cellules cartilagineuses nasales, dans des disques intervertébraux dégénérés (usés par l'âge). Nous souhaitons ainsi rétablir la fonction des disques intervertébraux et éviter ou retarder une opération et un éventuel raidissement des vertèbres. Actuellement, la recherche en est encore à la phase préclinique en laboratoire.

Une étude clinique est prévue pour 2025 environ.

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Les défauts osseux plus importants sont généralement traités avec de l'os autologue prélevé sur d'autres parties du corps (par exemple le péroné). Dans notre approche, des cellules souches sont isolées à partir de tissus adipeux autologues et appliquées sur un matériau de substitution osseuse. Celui-ci est implanté sous la peau et y forme un os normal qui peut ensuite être utilisé pour la reconstruction.

Une étude clinique est prévue pour 2024.

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Dans le domaine de la chirurgie reconstructive et régénérative (par exemple pour la reconstruction après un accident ou une tumeur dans la région maxillo-faciale, pour les défauts de la voûte crânienne et dans d'autres régions du corps), l'anatomie humaine saine est le meilleur modèle pour la conception des implants.Nous pouvons ainsi planifier des opérations en 3D, mettre au point des procédures chirurgicales innovantes et fabriquer des implants de haute performance adaptés aux patients (en PEEK, en titane ou, par exemple, en matériaux de substitution osseuse résorbables imprimés en 3D, voire en utilisant des procédés de bio-impression).

Avec les implants intelligents, nous pouvons faire un pas de plus vers l'avenir. Les implants intelligents sont des bio-implants personnalisés qui se caractérisent par des formes sur mesure, des fonctions spéciales telles que des capteurs ou une mémoire de forme, associées à des biomatériaux flexibles et durables. Idéalement, les implants intelligents sont fabriqués rapidement et de manière rentable au point-of-care (à l'hôpital), comme nous le faisons déjà en partie dans le laboratoire d'impression 3D de l'Hôpital universitaire de Bâle.

Les premières études cliniques sont prévues à partir de 2022/2023.

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Les défauts du cartilage et l'arthrose qui en résulte sont les causes les plus fréquentes de douleurs et d'une mobilité réduite, qui rendent les tâches quotidiennes difficiles et réduisent significativement la qualité de vie des personnes concernées. Un nouveau traitement basé sur les propres cellules du cartilage nasal pourrait non seulement soulager les symptômes, mais aussi ralentir ou empêcher l'apparition de l'arthrose et la progression de la maladie.

Pour le traitement, un petit échantillon de cartilage est prélevé dans le nez des patients sous anesthésie locale. Les cellules sont isolées, multipliées et appliquées sur une membrane. Après environ cinq semaines, deux tissus cartilagineux d'une surface allant jusqu'à 20 cm2 se sont développés. Ceux-ci sont implantés dans le défaut des personnes concernées afin de recouvrir les zones malades avec le nouveau cartilage. Après l'opération, d'autres examens de suivi sont effectués jusqu'à deux ans après l'opération, au cours desquels le processus de guérison est analysé.

Actuellement, les études cliniques et les traitements suivants sont menés à l'Hôpital universitaire de Bâle :

• Arthrose fémoro-patellaire (arthrose de la rotule)
• Défauts importants du cartilage dans l'articulation du genou sans arthrose avancée (défauts > 4 cm2 dans l'articulation du genou)
• Défauts cartilagineux symptomatiques récurrents dans l'articulation du genou (après traitement chirurgical initial avec par exemple forage ou microfracture ou autre).
• Défauts cartilagineux dans l'articulation de l'épaule
• Défaut cartilagineux symptomatique récurrent dans l'articulation de la cheville (après traitement chirurgical initial avec par exemple forage ou microfracture ou autre)

Vous trouverez ici de plus amples informations sur les études cliniques et une participation.

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